La Confrérie des femmes grecques a été fondée à Bruxelles le 1er juin 1926, dans le but d’établir la première église grecque orthodoxe dans la capitale belge.
Depuis huit ans, les Dames de la Confrérie amassent des fonds, avec zèle et sans effort, et le 7 février 1933, elles achètent l’immeuble de la rue de Stassart 92 à Ixelles et rénovent le rez-de-chaussée de l’église Notre-Dame connue aujourd’hui Michael et Gabriel.
Le temple a été dédié aux Archanges en l’honneur de la ville de Bruxelles, dont l’Archange Michel est le saint patron. Le temple est également connu sous le nom de « petite église ».
Les premiers statuts de la Fraternité stipulent qu’elle est placée sous les auspices de l’évêque de Thyatire1 et des accrédités, auprès du roi de Belgique, Son Excellence le ministre de la Grèce en tant que présidents d’honneur, et du consul général de Grèce en Belgique, en tant que l’hon. L’hon. . Il est à noter que ces titres étaient purement honorifiques.
En avril 1933, le métropolite consacré de Thyatire, M. Germanos, acheva les cérémonies sacrées du Temple sacré avec un entrepreneur connu sous le nom de marchand grec dans la paroisse grecque, MI Klimi.
Depuis la fondation du Temple, la Confrérie a couvert les frais d’entretien et de fonctionnement du Temple ainsi que la rémunération du prêtre, qui venait parfois d’Anvers pour faire fonctionner le Temple.
A l’initiative de la Confrérie, une école grecque fonctionnait dans la salle au premier étage de l’immeuble. Les deuxième et troisième étages servaient de résidence au curé et aux bureaux paroissiaux.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’église a été enrichie d’un écran et d’icônes du peintre d’icônes S. Pelekasis.
A partir de 1965, le temple devient trop petit pour accueillir les Grecs venus s’installer à Bruxelles à l’expiration de leur contrat de travail avec les mines wallonnes.
Après des négociations minutieuses avec les jésuites flamands et l’Église catholique, l’évêque français de l’époque (désigné par le Patriarcat œcuménique et exarque belge) a réussi à disposer du temple flamand dans l’av. de Stalingrad 34, cependant, à condition que la Confrérie entretienne les deux temples.
Après la fondation de la Sainte Métropole de Belgique (1969) et l’emplacement du premier métropolite, le vénérable Emilianos Zacharopoulos, le premier étage du bâtiment de la Confrérie a été utilisé pour abriter les bureaux de la métropole nouvellement créée jusqu’au marché métropolitain.
En 1970, la Confrérie, avec d’autres agences, participe au financement du développement d’un Bureau métropolitain, l’appartement acheté rue Jules Lejeune.
En raison de problèmes de construction et autres, le Temple a cessé de fonctionner de 1976 à 1984. Cela n’a cependant pas empêché la Confrérie de mener correctement ses activités.
Depuis 1984, la Fraternité a officiellement modifié ses objectifs, comme indiqué dans ses statuts, et s’est concentrée sur les actions caritatives et les dons à nos semblables dans le besoin, ainsi que sur toute autre action visant à promouvoir l’éducation grecque en général.
En 1984, la Confrérie a décidé de faire don de l’église et du bâtiment de la rue de Stassart 92 au Patriarcat œcuménique, en conservant l’usufruit du premier étage aussi longtemps qu’il existait en tant qu’entité légale.
Le premier étage du bâtiment est toujours le siège de la Confrérie.
Depuis 1984, le Temple fonctionne occasionnellement. Suite à la donation du bâtiment au Patriarcat œcuménique et aux principales façades du bâtiment réalisées par le Saint Métropolite de Belgique (désigné par le Patriarcat œcuménique comme responsable de la maintenance et des opérations), le bâtiment devrait ouvrir ses portes en 1988. comme une paroisse normale maintenant.
Le 11 novembre 1995, après d’importants travaux de rénovation à l’intérieur du bâtiment, le temple rouvert a été inauguré.
En 1987, il a été acheté par l’Exarchat belge avec une contribution financière importante de la Confrérie, le Grand Temple de l’av. de Stalingrad 34, qui constitue à ce jour la cathédrale.
Aujourd’hui, la Confrérie poursuit son action en soutenant les nécessiteux, les malades, les familles et chaque être humain qui a besoin de soutien en Belgique ou en Grèce.
• Contribue aux fondations, orphelinats et maisons de repos,
• Participe à une action caritative en soutenant de nos patients et proches à l’hôpital Saint-Luc, tous
les samedis entre 13h00 et 15h00, dans la salle Carrefour spirituel
Basée sur le Temple (au rez-de-chaussée) et son siège social (au 1er étage) dans le même bâtiment, la Fraternité exerce une activité caritative plus générale, car les croyants se rassemblent en commun, aident financièrement les objectifs de la Fraternité mais – directement et indirectement – et le fonctionnement de l’Église.
Pour cette raison, voici quelques-uns des documents les plus historiques des prêtres et des proches associés de la Fraternité dans leur travail:
• Le premier chef hiérarchique de la deuxième période (1963-1988) était le Protectorat de l’archimandrite métropolitain belge Emmanuel Adamakis, l’actuel métropolite de France (1987-1995).
• En 1996, après avoir été promu et ordonné évêque auxiliaire du père Emmanouil, le père Spyridon Antoniou a été ordonné à la paroisse et le père Spyridon Apostolakis chef hiérarchique.
• En 1999, seul le père Spyridon Apostolakis reste dans la paroisse comme officier de la prêtrise jusqu’en 2017, date à laquelle il prend sa retraite.
• En 2017, le père Stavros Triantafyllou prend la tête de la hiérarchie.
Commentaire: Des informations de plus en plus détaillées seront publiées après avoir étudié les archives historiques de la fraternité.
Le recoupement a également été effectué par le livre « Le cinquantième anniversaire du Saint-Siège de Belgique et de l’exarchat des Pays-Bas et du Luxembourg », Panayiotis Giannopoulos, Bruxelles, 2019
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1 Cathédrale de Thyatire: première période (la cathédrale couvre toute l’Europe occidentale, 1922-1962), deuxième période (devenir archevêque de Thyatire et de Grande-Bretagne et couvre la Grande-Bretagne et l’Irlande, 1963-1988)